Archive for juin, 2021

Bijouterie : un marché très dynamique

lundi, juin 14th, 2021

Tendances, chiffres, évolutions : l’Observatoire Francéclat a publié au printemps dernier son analyse annuelle de la filière horlogerie et bijouterie en France, dont voici les grandes lignes. 

Une baisse à peine sensible de la production 

En 2020, la fabrication de bijouterie-joaillerie n’a baissé que modérément : -1% pour la bijouterie traditionnelle, pour un poids de 2,246 milliards d’euros , et -12% pour la bijouterie fantaisie, qui génère 275 millions d’euros

Cependant, ces chiffres sont à prendre de manière relative, et surtout sont à observer de près en fonction du type d’activité. En effet, si les grandes maisons de la place Vendôme continuent à être le moteur du secteur, de nombreuses structures plus petites et/ou moins prestigieuses ont souffert de la crise sanitaire. A contrario, d’autres professionnels ont produit davantage. C’est donc vraiment au cas par cas qu’il convient d’apprécier cette légère baisse de production en 2020. 

Des ventes impactées par la crise, mais qui se sont relevées

Les périodes successives de confinement et la crise sanitaire qui sévit au niveau mondial n’ont pas été sans effet sur le marché de la bijouterie. Cependant, les ventes en France de montres et de bijoux ne baissent que de 14 % et représentent 4,8 milliards d’euros en 2020.

Plusieurs raisons expliquent ce recul tout relatif des ventes. 

En premier lieu, une partie de la clientèle n’a pas été présente en 2020, puisque le tourisme international a été quasiment impossible sur la période. Les touristes asiatiques, traditionnellement friands de haute bijouterie et joaillerie françaises, n’étaient pas au rendez-vous, et cela s’est fait ressentir. Les points de vente qui ciblent habituellement cette clientèle ont ainsi connu un recul de leur chiffre d’affaires de 47%. 

Cependant, le secteur a pu compter sur le marché français pour rebondir. Les réouvertures des magasins physiques entre chaque confinement ont généré des ventes affichant des croissances à deux chiffres. Le mois de décembre 2020 s’est particulièrement illustré car il a connu sa plus forte progression depuis 2011 et a affiché une augmentation des ventes de 12% par rapport à l’année précédente.

Une nouvelle donne qui se dessine pour le marché de la bijouterie-joaillerie

Selon l’analyse de l’Observatoire Francéclat, les achats de diamants et de haute horlogerie ont concentré les achats en 2020. Ces valeurs-refuges ont en effet toujours la cote et permettent donc au secteur de modérer sa baisse d’activité pour s’en sortir sans trop d’encombres face à la crise sanitaire. 

Cependant, ces dernières années esquissent les contours d’une nouvelle donne dans le secteur. Les mariages ayant baissé ou ayant été reportés, les alliances se sont moins vendues…mais le solitaire a le vent en poupe. Il s’agit sans doute d’une donnée à prendre en compte à l’avenir, notamment pour les boutiques dont les alliances représentent une part importante du chiffre d’affaires.

Autre tendance, cette fois pas uniquement liée à la bijouterie : l’explosion des ventes en ligne. L’essor de ce mode de consommation a été particulièrement sensible en 2020, les professionnels de la bijouterie-joaillerie devront donc être attentifs à s’équiper d’un site e-commerce de qualité. 

CAP bijouterie : quels sont les débouchés ?

lundi, juin 14th, 2021

Avant de décider de vous engager dans un CAP bijouterie, vous aimeriez savoir quels sont les différents débouchés possibles après votre formation. Voici ce que vous pouvez envisager après votre diplôme. 

Bijoutier-joaillier : une expertise spécifique 

Le CAP art et technique de la bijouterie-joaillerie est une formation diplômante qui permet d’acquérir la maîtrise des différentes techniques de fabrication, de sertissage ou de polissage d’un bijou. A l’issue du CAP, vous serez ainsi  en mesure de faire naître un bijou, qu’il soit en métal précieux ou non, sous l’encadrement de votre responsable d’atelier ou du chef d’entreprise.

D’autre part, vous serez également en mesure de transformer, réparer ou restaurer les pièces qui vous sont confiées, en adéquation avec les attentes du client et avec les indications que vous aurez reçues.

Le CAP art et technique de la bijouterie-joaillerie comporte trois options : 

  • Bijouterie-joaillerie : vous apprendrez à réaliser un bijou en faisant appel à des techniques d’assemblage simples.
  • Sertissage : vous serez en mesure de monter les pierres précieuses sur les pièces élaborées par le joaillier.
  • Polissage : votre tâche sera d’apporter la touche finale aux bijoux, et de redonner l’éclat aux métaux. 

Dans tous les cas, le titulaire du CAP peut directement accéder au monde du travail après l’obtention de son diplôme. Et, face au dynamisme du marché de la bijouterie, les possibilités d’embauche sont réelles, notamment dans les grands ateliers et en bijouterie industrielle.

Un CAP qui ouvre des perspectives variées

Après quelques années d’exercice de votre métier, vous pourrez aller vers des tâches de plus en plus complexes. Dans un atelier, en bijouterie industrielle, vous travaillerez en équipe avec une approche très différente : c’est dans ce secteur, très porteur, que se concentrent les offres d’emplois

Et si vous souhaitez vous installer à votre compte, il vous faudra acquérir l’expérience, la clientèle, et les formations nécessaires avant de vous lancer. Sans oublier d’être attentif à tout ce qui constitue le quotidien d’un bijoutier / chef d’entreprise. Gérer les facturations, les fournisseurs, les frais inhérents à votre activité peut être compliqué, notamment au début. 

Continuer ses études de bijouterie après le CAP 

Une fois votre CAP bijouterie en poche, vous pouvez aller plus loin dans votre connaissance des métiers de la bijouterie en choisissant de vous spécialiser. Il existe des formations diplômantes auxquelles vous pouvez prétendre avec votre CAP : la mention complémentaire en Joaillerie ou le BMA (brevet des métiers d’art) parcours bijouterie-joaillerie, qui se prépare en deux ans. 

Mais le BMA est loin d’être la seule possibilité pour continuer ou reprendre un cursus de formation.

La formation continue vous donne la possibilité de vous spécialiser tout au long de votre vie professionnelle pour ajouter des cordes à votre arc. Et vous pouvez aussi développer d’autres savoirs-faires, notamment dans le sertissage, la sculpture cire, le gouaché, le design ou encore la 3D : de nombreuses pistes sont à explorer en fonction de vos envies, de votre motivation, et de votre maîtrise.